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La plateforme TikTok, appartenant au groupe chinois ByteDance, a récemment introduit une nouvelle fonctionnalité visant à aider les parents à mieux gérer le temps d’écran de leurs enfants. Baptisée “Temps hors écran”, cette option permet aux adultes de définir une période pendant laquelle l’accès au compte de l’adolescent de moins de 16 ans sera restreint. Cette fonctionnalité est similaire à celle déjà proposée par son concurrent Instagram, du groupe Meta. Lorsqu’un blocage est activé, l’adolescent ne peut y échapper, à moins de déverrouiller l’accès grâce à un “code d’accès unique”, que seul le parent connaît et peut partager.

crédit photo : ©TikTok

La Fondapol vient de publier une note signée par Loïse Lyonnet (Chargée d’études à l’Institut Enterritoires*) et Michaël Stora (psychologue et psychanalyste spécialisé dans le numérique et les écrans), intitulée “Jeux vidéo : violence et addiction ?”.

Les auteurs soulignent que les jeux vidéo valorisent l’investissement des joueurs, notamment en termes de temps passé. Le principe est simple : plus on joue, plus on progresse. Cependant, certains jeux exploitent des mécanismes appelés “Dark Patterns”, destinés à prolonger l’engagement ou à inciter les joueurs à dépenser davantage.

Ces pratiques suscitent des inquiétudes croissantes chez les familles, les professionnels de santé et les autorités publiques, qui s’intéressent de plus en plus au phénomène de l’addiction aux écrans.

Dans une perspective de promotion de pratiques saines, les auteurs appellent à une mobilisation générale. Informer les jeunes joueurs, accompagner les parents et responsabiliser l’industrie sont des étapes indispensables. Parmi les mesures préconisées figurent la suppression de l’enchaînement automatique des parties, l’introduction de pauses obligatoires et la réduction des Dark Patterns. Les parents sont invités à s’impliquer davantage en jouant avec leurs enfants et en encadrant leurs habitudes de consommation.

Enfin, les auteurs insistent sur l’importance d’ouvrir un débat approfondi sur ce sujet complexe, loin des oppositions simplistes. L’industrie doit également adopter une posture éthique et citoyenne pour répondre aux défis à l’ère de l’omniprésence des écrans. Ce sont là des enjeux vastes et urgents, nécessitant une action collective et coordonnée.

* L’Institut Enterritoires est un lieu de rencontres, de réflexions collectives et de propositions autour des grands enjeux des territoires. https://www.linkedin.com/company/institut-enterritoires/about/

https://www.fondapol.org/etude/jeux-video-violence-et-addiction/

Face à une menace de plus en plus prégnante, le 17Cyber émerge comme un guichet unique accessible 24h/24 et 7j/7. Cette plateforme s’adresse aux particuliers, aux professionnels et aux collectivités, leur permettant de signaler et de déposer plainte en cas de cyberattaque, de fraude numérique ou de cyberharcèlement.

Avec une ambition claire, le 17Cyber aspire à devenir le « 17 numérique » des cyberattaques. Tout comme le 17 Police-Secours, la plateforme mise sur la simplicité, l’accessibilité et la réactivité.

Comment fonctionne le 17Cyber ?

Un diagnostic immédiat : La plateforme identifie rapidement le type d’attaque (phishing, harcèlement, piratage, etc.) et fournit des conseils adaptés dès les premières étapes.

Un accompagnement en temps réel : Grâce à une assistance personnalisée via un chat ou un contact direct avec les forces de l’ordre, chaque utilisateur bénéficie d’une aide sur mesure.

Un dépôt de plainte simplifié : Terminés les tracas administratifs et les démarches complexes pour rassembler des preuves numériques, la plateforme fluidifie le processus pour une prise en charge rapide et efficace.

https://17cyber.gouv.fr/

Épidémiologiste au Centre de recherche en épidémiologie et statistiques de l’INSERM à Paris, Jonathan Bernard a été récompensé par le Prix Science et Société 2024 décerné par l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques. Ce prix souligne l’apport scientifique de ses recherches aux discussions sur la place des écrans dans la vie quotidienne.

Jonathan Bernard a notamment piloté une étude, publiée en 2022, portant sur les effets de l’utilisation des écrans sur plus de 18 000 enfants nés en France métropolitaine en 2011. Cet échantillon, qui sera suivi sur le long terme, offrira ainsi une opportunité d’analyser l’impact des écrans et des réseaux sociaux sur d’autres aspects essentiels du développement ou de la santé à l’adolescence, tels que la santé mentale, les fonctions exécutives, les résultats scolaires, la dépendance aux paris en ligne, ou encore la sexualité.

Cette année, Jonathan Bernard a également été invité à participer à la ​Commission d’experts sur l’impact de l’exposition des jeunes aux écrans, créée par le président de la République en janvier dernier.

https://www.inserm.fr/portrait/laureat-prix-inserm/jonathan-bernard-prix-science-et-societe-opecst-2024/